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des histoires de famille , des rencontres improbables , etc.....

#AdoptezUnAncêtre : Jacques BRUYAS

Jacques est né à Lyon en 1635 d'une famille de marchand .Il est le cinquième d'une fratrie de neuf enfants. 

Entré à l’âge de 16 ans au noviciat de la Compagnie de Jésus le 11 novembre 1651,Il se joignit à la mission canadienne en 1666 et arriva à Québec le 3 août à bord du Saint-Joseph. Dès la première année, il fut destiné aux missions iroquoises où les Jésuites retournaient .Le traité de paix qui suivit cette expédition obligeait les Iroquois à fournir des otages afin de garantir la sécurité des missionnaires qui se rendraient dans leurs cantons. Le 14 juillet 1667, après avoir reçu la bénédiction de Mgr de Laval, le père Bruyas quitta Québec accompagné de « Français et d’Iroquois catéchisés durant leur captivité et qui sont maintenant de très bons chrétiens ». Cependant, une bande de Loups, ennemis des Français, força le petit groupe à séjourner pendant un mois au fort Sainte-Anne, à l’entrée du lac Champlain.

Ce n’est qu’en septembre que le père atteignit le village des Onneiouts. Une chapelle fut bientôt dédiée à saint François Xavier, et la première messe y fut dite le jour de la Saint-Michel. Comme il ne comprenait pas encore la langue iroquoise, il ne pouvait dire d’une façon certaine quelle était l’attitude des Indiens envers les Français et envers le catholicisme.La majorité des Onneiouts, toutefois, traitaient maintenant le père avec respect ; ils lui permettaient d’instruire les catéchumènes et ils l’avaient régalé de « bouïllie de bled d’Inde cuit à l’eau, avec un peu de poisson boucané, et pour dessert un panier de citrouïlles ».

Au cours de son premier séjour à Onneiout, le père Bruyas avait connu un Huron chrétien,  qui, même s’il ne pratiquait pas ouvertement sa religion, avait demandé à sa femme d’assister aux leçons de catéchisme du missionnaire. C’est elle qui lui enseigna le dialecte onneiout.

Les Anglais et les Hollandais n’en continuaient pas moins de fournir de grandes quantités d’eau-de-vie et de vin aux Iroquois ; ces derniers, « continuellement ivres », se battaient et commettaient des meurtres. 

La santé du père Bruyas n’était pas très bonne à la suite de la fièvre tierce dont il avait souffert et de la période de famine durant laquelle il n’avait mangé que des grenouilles séchées. L’arrivée, le 16 août 1669, de 60 barriques d’eau-de-vie en provenance de la Nouvelle-Hollande le décida à se rendre au lac Onneiout afin d’être absent du village quand éclateraient les bagarres et les désordres.

En 1679 se terminèrent ses 12 années d’apostolat dans les cantons iroquois, lorsqu’on lui confia la mission de Caughnawaga, réserve indienne située à Sault-Saint-Louis, près de Montréal.

Linguiste très doué, Bruyas a laissé une grammaire de la langue des Agniers,Radices verborum iroquaeorum, de même qu’un catéchisme et un livre de prières dans cette langue.

Jusqu’à sa mort, survenue à Caughnawaga le 15 juin 1712, le père Bruyas se dévoua sans relâche à cette mission de Caughnawaga.

Avec l'aide du dictionnaire biographique du Canada !

 

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