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des histoires de famille , des rencontres improbables , etc.....

#Challenge de AZ : W comme inventeur de Wagon

Avant de s'établir à Rive-de-Gier au cours du xviiie siècle, les ancêtres de Jean-Claude Verpilleux ,  laboureurs ou voyturiers ,  vivaient à Saint-Romain-en-Jarez dans le hameau qui porte encore leur nom. Son grand-père, venu travailler dans les mines, y meurt "étouffé dans une carrière de charbon". Son père Jean-Marie, était "crocheteur" au canal de Rive-de-Gier à Givors, il meurt épuisé par son travail à 38 ans, laissant une veuve quatre enfants, trois garçons et une fille.

Jean Claude VERPILLEUX quitte alors l'école des Frères de Rive-de-Gier et, le 15 août 1810, il devient aide rouleur de bennes . Il gagne alors 1 franc par jour et est embauché par M. Fleurdelix, un des plus importants exploitants de charbon du secteur. Son frère aîné, Jean-Baptiste est, lui, marqueur aux mines ; il compte les bennes à la sortie et en estime la contenance. Jean-claude tient parfois le rôle très risqué du canonier ou pénitent : il devait s'avancer le premier dans la galerie pour détecter le grisou avant l'arrivée des mineurs. Très vite il s'est distingué pour son habileté dans le montage des machine à vapeur destinées à l'assèchement des galeries. Promu mécanicien chef à seize ans, il assiste les ingénieurs anglais venus installer de nouvelles machines. En 1820, il apporte lui-même des modifications aux machines et se fait connaître aux alentours.

En 1825, son talent pour la mécanique lui permet une embauche à la Compagnie des Forges et Aciéries de Terrenoire, où il travaille pour les ateliers de fonderie de La Voulte-sur-Rhône jusqu'en 1832.

Vers 1836, Jean Claude Verpilleux revient à Rive-de-Gier, attiré par les activités liées à la mise en service de la ligne de chemin de fer Saint-Étienne à Lyon. Il y rencontre Louise Delay, mère de 4 enfants et veuve depuis 1830 de Pierre Baldeyrou, fabricant d'enclumes et outillages alors associé à Laurent Lacombe. Après la dissolution de la société en 1834, Louise Delay achète avec Jean Claude Verpilleux le 16 novembre 1836  "un emplacement à Egarande de la contenue d'environ 2 348 m2.".

 
La locomotive de Verpilleux

De ces ateliers situés près de la nouvelle voie ferrée vont sortir les locomotives-tender appelées Le Gier, L'union, Le Furens et dont il construisit 9 exemplaires entre 1843 et 18543.Jean Claude Verpilleux s'intéressa au problème rencontré la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon, pour la remonte du chemin de fer entre Rive-de-Gier et Saint-Étienne. Sur cette portion de la ligne on était obligé d'utiliser les chevaux pour tirer les wagons car les locomotives étaient trop faibles. Verpilleux construisit en 1839 une locomotive spéciale dont le tender était réuni à la machine par un tuyau à genouillère, la vapeur agissant à la fois sur les roues de la locomotive et sur celle du tender, celui-ci devenait une seconde machine motrice 

Verpilleux a accumulé les honneurs et les charges : élu député de la Loire à l’Assemblée constituante en avril 1848, maire de Rive-de-Gier (1869-1870), vice-président de la Chambre consultative de Rive-de-Gier (1857-1864) dont il était membre depuis 1844, il siège également à la Chambre de commerce de Saint-Étienne de 1853 à 1866 et à la Société d’agriculture, Sciences, Arts et belles Lettres, mais aussi à la commission de surveillance de la loi de 1841 sur le travail des enfants. Chevalier de la Légion d’honneur en 1841, il est élevé au rang d’officier en 1874. « Il savait lire, tout juste écrire, à peine calculer », mais il exprimait bien sa pensée oralement, « il disait bien ce qu’il voulait et tout ce qu’il voulait dire ». Sa réputation est alors européenne : Crampton l’a invité à assister aux expériences qu’il menait pour la construction de ses puissantes locomotives.

L’ancien ouvrier laisse à sa mort plus de deux millions de francs. Sa fille, Louise-Elisabeth avait épousé, en 1858, Pierre-Louis-Adrien de Montgolfier , brillant ingénieur des Ponts et chaussées, puis industriel, député de la Loire (1871-1876), ensuite sénateur (1876-1879) et président de la Chambre de Commerce de Saint-Étienne.

source Wikipédia  et internet ...

 

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