Un conte de Noël : Piou et Kitou "sans Famille" II

L'hiver 1952 avait été rude et glacial, mais le frère et la sœur gardaient la sourire malgré tout.

Pour pouvoir survivre, ils avaient donc décidé de faire le carnaval. Encore fallait- il trouver des déguisements, mais c’était sans compter sur leur débrouillardise et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ils en avaient trouvée plusieurs. Ce qui leur permis de varier les différentes scènes  dans les défiles : Alsaciennes, abeille ou breton

Ils avaient aussi trouvé un déguisement de mexicain, mais les colères de l’algorithme fou de Facebook nous ont fait renoncer à montrer les photos qui étaient pourtant fort mignonnes !

La petite s’était même trouvé un copain, un vrai ami, avec lequel elle s’amusait bien quand son grand frère était occupé à gagner quelques sous.

Grace aux associations caritatives, en particulier l’E.P.S.C (enfants perdus sans collier) fondé par Gilbert Cesbron, lui-même, les deux enfants avaient pu aller à la mer.

Cependant, il leur fallait prouver leur bonne volonté s’ils voulaient être adoptés par une famille.

Aussi les concours se suivaient et ils se présentaient à tous :

La gymnastique où ils excellaient tous les deux  surtout Piou dont on voit bien les muscles.

Mais il y avait aussi des concurrents sérieux et très sportifs. 

Le plongeon et l’équilibre  étaient plus le domaine de Kitou

Apres quelques jours de repos, il fallait recommencer.

Le plus dur restait à faire et n’écoutant que son courage, Kitou se lança dans Koh-Lenta.

La pauvre petite eut bien du mal sur les rochers, pieds nus, écorchés, en sang et les cheveux au vent. Elle trouva plus facile le parcours dans la jungle au milieu des cactus.

Enfin, pour terminer, la terrible épreuve du toboggan qui fut pourtant gagné par Kitou.

Mais qu’avaient-ils gagné, ces pauvres enfants ?

La fierté de participer, d’échanger, l’amour et le respect des autres les avaient fait avancer dans la vie.

Apres toutes ces épreuves, elle retrouva son ami de toujours

C’est grâce à lui qu’ils trouvèrent une famille accueillante et unie qui s’occupa enfin de subvenir à leur besoin.

Une Mémée sucette, deux grandes sœurs et deux autre frères plus un Parrain et une Marraine, sans oublier, le plus important, un papa et une maman.